Bonjour,
Aux dernières rencontres Scenari, j’avais évoqué la difficulté à trouver les ressources d’aide et d’accompagnement lorsqu’on démarre avec Scenari, et un des organisateurs (désolée je n’ai plus le prénom) m’avait répondu que ce genre de retour pouvait être intéressant.
Je me permets donc ces quelques observations sur l’accès aux ressources d’accompagnement :
Tout d’abord, il y a deux points d’entrée pour découvrir l’outil et accéder à de la documentation : [https://](Documentations Scenari) et https://scenari.org/. Il est assez simple et logique de passer de la communauté Scenari à la documentation (Apprendre > Documentation). Dans l’autre sens, c’est moins vrai : on a bien accès à la communauté avec le menu déroulant en haut à gauche, mais quand on recherche de l’aide et qu’on n’y connait rien, ce n’est pas forcément intuitif de cliquer sur « Communauté », d’autant plus qu’on est déjà dans une partie Documentation (donc on se dit qu’on est au bon endroit). Sauf que nombre de ressources d’accompagnement sont sur la communauté Scenari, et pas sur le site du software.
Lorsqu’on est sur le site de la communauté Scenari, comme l’a montré Loïc, on peut accéder à de nombreuses ressources d’aide en allant sur « Échanger » > « Forum » > « Wiki de tutos et auto-formation ». Mais quand est newbies, on a plutôt tendance à cliquer sur « Apprendre » puis sur « Auto-formation ». Et là, on est tout de suite attiré par les blocs de couleur, sauf que ce sont des sujets très spécifiques, pas adaptés à des débutants. Il y a bien le lien vers la page wiki du forum, mais il n’est pas vraiment mis en valeur, il faudrait que ce soit le premier truc sur lequel on ait envie de cliquer.
Sur cette page d’auto-formation, vu que c’est un chemin d’accès très logique, ce serait vraiment utile de pouvoir accéder facilement à des modules d’auto-formation simples et rapides pour chaque module documentaire (notamment dans mon cas pour Dokiel et Opale).
En parlant de module d’auto-formation, pour Dokiel il y en a un qui est vraiment bien, c’est celui-ci : Débuter avec Dokiel 4.5. Alors certes ce n’est pas la version actuelle de Dokiel, mais pour ma part ça m’a permis de comprendre (et de pratiquer) facilement les bases de ce modèle documentaire.
Ce tutoriel n’est pas présent sur la page du Wiki, pour le trouver il faut aller sur la documentation sur le site du software, aller dans Dokiel, aller dans la version 4.5 et repérer la petite ligne en haut à droite « Tutoriel de prise en main ». Honnêtement je ne sais même plus par quel miracle je suis tombé dessus, mais par contre je l’ai trouvé vraiment très utile.
Toujours sur les modules d’auto-formation, il y en a aussi qui sont très bien faits pour Opale, qui viennent des collègues de Lille. Il y a 4 modules, mais seul le lien vers le premier est sur la page du wiki, dans la rubrique « Pour les débutants » : Module 1 - Découvrir Opale. Après l’avoir suivi, je me suis dit qu’en toute logique, s’il y avait un module 1, il devait y en avoir d’autres, et comme je ne trouvais pas comment y accéder, j’ai changé l’URL en haut en remplaçant « Module1.zip » par « Module2.zip ». Donc j’ai agi par déduction, mais je n’ai jamais réussi à trouver où j’aurais pu trouver les liens vers ces autres modules.
De manière générale, je pense être un peu un utilisateur « lambda », et si j’ai trop de de documentation à lire, avec une terminologie un peu spécifique que je ne comprends pas bien, sans passer rapidement à un peu de pratique, je vais vite me décourager. Ce que j’aurais vraiment aimé au début, c’est pouvoir mettre très rapidement les « mains dans le cambouis », avec un accès limité mais gratuit à un serveur genre MyScenari, et des exercices pratiques à faire, avec la possibilité d’accéder à de l’aide / à la « correction » si je suis bloquée. Il y a bien les contenus exemples qui sont déjà intéressants, mais c’est encore mieux d’apprendre en faisant soi-même, en autonomie.
Le top du top à mon sens, ce serait un accès à un atelier avec un système de « visite guidée », qui montre où cliquer et quoi faire pour déjà créer et éditer un contenu, même pauvre, très rapidement.
Je pense que cela permettrait de lever facilement les appréhensions et les blocages, en se rendant compte que finalement ce n’est pas si compliqué, et qu’on peut obtenir un résultat facilement. Peu importe si cela ne présente pas l’ensemble des possibilités, on évolue ensuite dans l’usage de l’outil selon ses besoins, ses compétences…
Je finis par la note positive, les principaux arguments pour les utilisateurs (c’est-à-dire que je peux m’en servir pour moi-même convaincre les enseignants d’utiliser l’outil) qui m’ont convaincu de ne pas lâcher l’affaire malgré les difficultés :
- Ne pas avoir à s’occuper de la mise en page et de la mise en forme
- L’intégration des critères d’accessibilité
- La publication multi-supports
- La facilité de mise à jour des supports grâce au fonctionnement des « grains »
- L’intégration avec Moodle
Au-delà de ces éléments pratico-pratiques, à titre personnel il y a d’autres éléments qui m’ont beaucoup incité à persévérer :
- Le fait que la solution appartienne au monde du libre
- La prise en compte des standards du Web en termes de « propreté » du code
- La démarche « low-tech »
- La sympathie de la communauté (j’ai vraiment adoré les rencontres)
D’après les discussions que j’ai pu avoir durant les rencontres, je ne suis pas la seule à avoir rencontré des difficultés au niveau de « l’entrée », je laisse donc le soin aux collègues de compléter mon retour,
En espérant qu’il puisse avoir une quelconque utilité ^^,
Bonne journée à tous !
Noémie