Opale 3.6.1 final + OpaleGenPdf 3.6.0.06 : formules LaTeX "moches"

Bonjour,
j’utilise désormais la version 3.6.1 finale d’Opale (en stand-alone) et le générateur Pdf 3.6.0.6 (compatible avec la 3.6.1. d’Opale).
Les formules LaTeX restent de mauvaise qualité dans la génération pdf ; on le voit bien en zoomant dans le document. Est-il complexe d’intégrer un générateur de formules en « vectoriel » ? J’avais évoqué le sujet pour le générateur pdf précédent en octobre 2016, mais n’avait obtenu aucune réponse.
Je joins une capture d’écran exemple où le cas est flagrant.
Merci d’avance pour vos éclaircissements.
Cordialement,
T. Annarelli

La technologie actuellement utilisé pour généré des PDF repose sur Flying Saucer et iText. Techniquement on génère un fichier XHTML qui est stylé en CSS 2.1 puis transformé en PDF.

Les équations mathématiques Latex sont transformés en PNG 300dpi pour qu’ils puissent être affichés avec une résolution acceptable dans le PDF final. Ce choix technologique est robuste, peux coûteux en temps de génération, et a fait ses preuves. Certes cela ne peut pas produire un résultat strictement comparable à ce que l’on peut atteindre artisanalement mais dans la majorité des cas le résultat est tout a fait lisible et compréhensible dans le contexte d’une chaîne éditoriale c.a.d. l’industrialisation de la production documentaire ou il est nécessaire de faire certains compromis sur la mise en forme au profit de la réduction du temps de production et de réutilisation d’un contenu dans un contexte multi-support.

Certes il serait peut-être possible de passer par du vectoriel pour intégrer du latex dans un PDF produit avec Flying Saucer et iText, ou même passer par un autre moteur de génération. tout est envisageable, mais il faut le contexte d’usage, un besoin réel et pressant, et les financements nécessaire à un tel projet de R&D.

Quel est l’état de l’art dans la conversion Latex vers SVG ? c’est open-source ? muti-platforme ? Quel spectre de Latex est couvert ? Les mêmes questions doivent ensuite être posés pour le passage de SVG à PDF.

Nous travaillons actuellement en R&D sur un autre moteur de production de PDF pour les modèles documentaires SCENARI basé sur Chrome. Le besoin de départ n’était pas celui que vous évoquez mais il est possible que cela permette d’avancer dans votre sens. A suivre.

Bonjour,
merci pour votre réponse détaillée.
Effectivement il me semblait que les versions 3.4 et 3.5 d’Opale (avec le générateur pdf d’époque) donnaient de meilleurs résultats, mais en revérifiant certains anciens documents que j’ai publié à l’époque, il n’en est rien.
Je comprends mieux comment sont générées les formules dans le document .pdf, merci.

J’imagine que les éléments suivants sont déjà connus : j’avais compris que MathJax, utilisé par la publication Aurora, peut générer facilement des .svg ; pour la conversion .svg en .pdf, il semble que CairoSVG soit un convertisseur .svg en .pdf, gratuit et sous licence LGPLv3.

Je comprends bien que mes « problèmes » de rendu de formules mathématiques ne sont pas la priorité parmi la majorité d’utilisateurs d’Opale, et que modifier de manière importante les moteurs de conversion nécessiterait un besoin « réel et pressant ». Quoi qu’il en soit, travaillant avec Opale depuis plusieurs années pour mes cours et sujets de travaux pratiques en Sciences de l’Ingénieur, et observant que d’autres collègues français font de même, je reste régulièrement surpris qu’il n’y ait pas une volonté « plus répandue » de rendre les publications .odt ou .pdf plus belles pour les formules mathématiques (j’entends par là que dans l’impression papier on voit bien la différence entre le texte et les formules, un peu « pixelisées »). Il est clair que la publication web Aurora est un atout pour Opale et est vraiment superbe, mais dans l’optique d’une chaîne éditoriale multi-support, la publication papier me semble souffrir de la comparaison.

Bonjour,

Sam a déjà apporté une réponse très précise mais je rajoute juste quelques mots.

Juste une petite idée « imprimante » : comme les formules sont intégrées sous forme d’image, il est possible que vous ayez un légèrement meilleur résultat si vous paramétrez votre imprimante en mode photo (très variable d’une imprimante à l’autre, mais cela peut valoir le coup de tester).

Plus généralement, on a toujours reçu des attentes fortes autour des formules (formules dans les titres, formules centrées / mises en valeur horizontalement, ou au contraire formules alignées pour une série d’équation de démonstration…).

Il est très difficile dans un modèle généraliste tel qu’Opale d’atteindre la perfection pour toutes les disciplines : en parallèle on a aussi des enseignants de français qui luttent pour y intégrer des poèmes en respectant la mise en forme, ou des enseignants de langue qui ont aussi leurs besoins autour des contenus sonores, les enseignants d’informatique qui veulent pouvoir présenter du code avec coloration syntaxique… Kelis a déjà apporté beaucoup d’amélioration sur beaucoup de choses (par exemple sur ce dernier point).

En ce qui concerne les contenus scientifiques, il est possible que UNISCIEL puisse développer à moyen terme un modèle dérivé d’Opale qui pour le papier se base entièrement sur LaTeX plutôt que de l’utiliser uniquement sur les formules. Cette nouvelle publication serait peut être exposé à d’autres types de problème ou de résistance utilisateur (par exemple, complexité d’installation de l’environnement LaTeX pour ceux qui ne l’utilisent pas habituellement, moins de paramétrabilité que de faire du LaTeX directement à la main…), mais si l’expérience aboutie, ce sera peut être l’occasion d’approcher plus de l’apparence d’une publication scientifique papier classique qu’avec les technologies orientées web ou traitement de texte.

Stéphane